LOGISTIQUE ET TRANSPORT
ETAT DES RISQUES - USAGES - LIMITES DE CAPACITE - EXPLOITATION
Comprendre les problématiques, anticiper les risques et les conséquences, protéger vos équipes.
Lors de l’ouverture de conteneurs maritimes ou de semi-remorques, les opérateurs peuvent être exposés à deux dangers majeurs : l’air contaminé et la chaleur excessive.
D’une part, l’air intérieur peut contenir des gaz toxiques issus des marchandises transportées (produits chimiques, émanations de matériaux, traitements antiparasitaires). Ces substances, parfois invisibles et inodores, peuvent provoquer des irritations, des malaises, voire des intoxications graves.
D’autre part, l’espace confiné peut atteindre des températures très élevées, surtout en période estivale. Ces conditions augmentent le risque de coup de chaleur et favorisent la libération de composés volatils dangereux.
L’utilisation d’un système de ventilation dés l’ouverture permet d’abaisser la température et d’évacuer les gaz nocifs, garantissant ainsi un environnement de travail plus sûr.
En résumé, ventiler avant et pendant le déchargement, c’est protéger la santé des opérateurs et prévenir les accidents.

L'état des risques pour les métiers de la logistique et du transport.

LES COV

LES GAZ TOXIQUES

LES PATHOGENES
Usages
LE RISQUE A L'OUVERTURE DES CONTENEURS MARITIMES ET REMORQUES
LE RISQUE PENDANT LES OPERATIONS DE DECHARGEMENT
Les limites de capacité

Conception aéraulique : injection haute + extraction basse
Le réseau de soufflage est conçu avec une gaine de diamètre 350 mm, positionnée en partie haute du conteneur, permettant d’atteindre une vitesse d’air en sortie supérieure à 8 m/s.
Cette vitesse induit :
-
Un jet directionnel puissant orienté vers le fond du conteneur,
-
Une surpression progressive qui pousse les masses d’air contaminé vers l’arrière,
-
Et un balayage homogène de l’air intérieur, y compris au sol, où s’accumulent généralement les composés lourds.
L’extraction est positionnée en partie basse à l’opposé du flux, ce qui permet :
-
Un tirage efficace des polluants vers l’extérieur,
-
Une aspiration continue des COV, particules, vapeurs et résidus chimiques, entraînés mécaniquement par la dynamique de flux.
L’écart de débit (2420 m³/h en soufflage vs. 2100 m³/h en extraction) génère une légère surpression interne contrôlée, qui favorise le confinement et l’orientation unidirectionnelle de l’air vicié vers les points de sortie, limitant les reflux ou turbulences parasites.
Renouvellement d’air rapide et abaissement thermique
Ce dispositif permet un renouvellement complet de l’air intérieur en moins de 2 minutes, ce qui est crucial dans un volume clos comme un conteneur 40HC, notamment en présence de gaz toxiques, COV (composés organiques volatils)ou particules fines.
Dans des situations d’exposition directe au soleil, la température interne peut dépasser 65°C.
L’injection en surdébit d’air neuf, en mode décontamination, permet une chute rapide de la température interne. En l’absence de transfert thermique significatif depuis les parois (cas modélisé en régime initial), la température intérieure peut ainsi s’abaisser à la température de reprise de l’air neuf, souvent autour de 38°C en période de canicule, en quelques minutes.
Justification technique d’un système de décontamination par ventilation pour espaces confinés (20 à 180 m³)
Afin d’assurer une décontamination efficace des conteneurs maritimes, notamment les formats standards de 10 pieds à 40HC (volume utile d’environ 75 m³ pour un 40HC), le dispositif a été conçu comme un système de ventilation dynamique, intégrant :
-
Une injection d’air neuf à un débit de 2420 m³/h à 289 Pa,
-
Complétée par une extraction d’air vicié à 2100 m³/h à 700 Pa.
Au-delà des conteneurs maritimes, cette solution aéraulique a été dimensionnée pour répondre efficacement aux besoins de traitement d’air dans des volumes confinés allant de 20 à 180 m³, grâce à sa plage nominale de fonctionnement en débit et en pression.
Cette modularité permet une adaptation à différents types d’espaces clos, tout en maintenant les performances nécessaires à un renouvellement rapide de l’air, une évacuation maîtrisée des polluants (COV, gaz, particules) et une stabilisation thermique par surventilation.
Exploitation
Conception aéraulique : injection haute + extraction basse
Le réseau de soufflage est conçu avec une gaine de diamètre 350 mm, positionnée en partie haute du conteneur, permettant d’atteindre une vitesse d’air en sortie supérieure à 8 m/s.
Cette vitesse induit :
-
Un jet directionnel puissant orienté vers le fond du conteneur,
-
Une surpression progressive qui pousse les masses d’air contaminé vers l’arrière,
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Et un balayage homogène de l’air intérieur, y compris au sol, où s’accumulent généralement les composés lourds.
L’extraction est positionnée en partie basse à l’opposé du flux, ce qui permet :
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Un tirage efficace des polluants vers l’extérieur,
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Une aspiration continue des COV, particules, vapeurs et résidus chimiques, entraînés mécaniquement par la dynamique de flux.
L’écart de débit (2420 m³/h en soufflage vs. 2100 m³/h en extraction) génère une légère surpression interne contrôlée, qui favorise le confinement et l’orientation unidirectionnelle de l’air vicié vers les points de sortie, limitant les reflux ou turbulences parasites.
